On sort ravis, l’ouïe rendue plus fine, comme éblouie. Et on se demande ce qui se dit en creux qui nous concerne collectivement : que faudrait-il pour que ce spectacle-là puisse être entendu par les minots qui tiennent avec obstination les murs aux pieds de tours plutôt moches ? Comment, eux dont le devenir nous concerne, pourraient-ils retrouver une confiance telle qu’il leur soit possible d’entendre une œuvre qui soigne l’atrophie des sens ?
Festival Impatience, théâtre de la Colline, Juin 2016 / théâtre de la Cité Internationale, Avril 2017